Guerre Israël-Hamas : Emmanuel Macron dénonce la situation "dramatique" de la paroisse catholique de Gaza

Le 16 décembre, le patriarcat latin de Jérusalem rapportait qu'une mère et sa fille avaient été tuées par un soldat israélien dans le complexe abritant l'unique église catholique de la ville.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Emmanuel Macron à Bruxelles (Belgique), le 14 décembre 2023. (NICOLAS ECONOMOU / NURPHOTO / AFP)

Emmanuel Macron a exprimé au patriarche latin de Jérusalem "sa vive préoccupation" face à "la situation dramatique" de la paroisse catholique de Gaza. A l'occasion d'un entretien téléphonique, samedi 23 décembre, avec le cardinal Pierbattista Pizzaballa, le président français s'est inquiété "des centaines de civils de toutes confessions [qui] vivent sous les bombes et les balles depuis plus de deux mois", a rapporté dimanche l'Elysée. Emmanuel Macron a par ailleurs exprimé "ses condoléances pour la mort de deux paroissiennes, tuées de manière indigne".

Une mère et sa fille tuées, sept personnes blessées

Le 16 décembre, le patriarcat latin de Jérusalem rapportait dans un communiqué qu'une mère et sa fille avaient été tuées dans le complexe abritant l'unique église catholique de la ville de Gaza. "Vers midi (...), un tireur d'élite de l'armée israélienne a tué deux chrétiennes dans la paroisse de la Sainte-Famille à Gaza, où la majorité des familles chrétiennes de Gaza ont trouvé refuge depuis le début de la guerre" entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, écrivait le patriarcat. "Nahida et sa fille Samar ont été tuées par balles alors qu'elles marchaient vers le couvent des sœurs", ajoutait le communiqué. Sept autres personnes avaient été blessées par balles alors qu'elles tentaient de se protéger des tirs dans la paroisse, selon la même source. 

Des faits auxquels l'armée israélienne se dit étrangère. L'armée, a-t-elle souligné dans un commentaire à l'AFP, "ne vise pas de cibles civiles, quelle que soit leur religion" et examine "avec le plus grand sérieux" les informations selon lesquelles des "sites sensibles" ont pu être visés, "en particulier les églises, étant donné que les communautés chrétiennes constituent un groupe minoritaire au Proche-Orient".

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