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Israël va rouvrir l'accès de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem, fermée après la mort de deux policiers

Le troisième lieu saint de l'islam, site ultra-sensible au coeur du conflit israélo-palestinien, était fermé depuis vendredi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le dôme doré de la mosquée Al-Aqsa, sur l'esplanade des Mosquées dans la vieille ville de Jérusalem, le 14 juillet 2017. (AHMAD GHARABLI / AFP)

Sa fermeture avait provoqué un tollé dans le monde musulman : Israël va rouvrir l'accès de l'esplanade des Mosquées dans la vieille ville de Jérusalem. Sa fermeture, exceptionnelle, faisait suite à une attaque menée par trois Arabes israéliens dans la vieille ville, qui a coûté la vie à deux policiers israéliens. Les assaillants avaient été abattus sur cette même esplanade.

Des détecteurs de métaux installés aux entrées

Le site abrite la mosquée Al-Aqsa, le troisième lieu le plus saint pour les musulmans. Il est situé dans la vieille ville, dans la partie orientale Jérusalem occupée et annexée par Israël depuis 1967. Le lieu est au coeur du conflit israélo-palestinien, et sa fermeture, vendredi, a ravivé les craintes des Palestiniens et des musulmans de voir Israël prendre le contrôle exclusif du site, également révéré par les juifs comme le Mont du Temple.

"Il a été décidé de rouvrir le Mont du Temple [l'esplanade des Mosquées)] progressivement demain pour les fidèles, les visiteurs et les touristes", a annoncé samedi soir un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. 

Cette réouverture s'accompagnera de mesures de sécurité renforcées : "Des détecteurs de métaux seront installés aux entrées et que des cameras extérieures couvriront les mouvements à l'extérieur", explique le communiqué.

Une fermeture contestée par la Jordanie

Les juifs sont autorisés à se rendre sur ce site, mais pas d'y prier. Benyamin Nétanyahou a répété que le "statu quo sera préservé", après l'attaque de vendredi.

L'autorité palestinienne avait appelé à une "réouverture immédiate" du site, de même que la Jordanie, gardienne des lieux saints de Jérusalem et signataire d'un traité de paix avec l'Etat hébreu. Le directeur du conseil du Waqf, l'organisme chargé de la gestion des biens musulmans, a affirmé que la fermeture de l'esplanade constituait la "pire agression depuis 1967" contre ce site, allusion au début de l'occupation israélienne.

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