"J’espère que les Français comprendront qu'on a besoin d’aide" : des proches d'otages israéliens enlevés par le Hamas sont arrivés à Paris

Avec la tenue d'une conférence de presse prévue mardi après-midi, ces familles espèrent pouvoir accentuer la pression internationale et obtenir une libération de leurs proches.
Article rédigé par Benjamin Illy - édité par Thomas Destelle
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Yshaï Dan, 81 ans, a eu deux membres de sa famille tués par le Hamas. Trois autres sont toujours portés disparus, dont les petits-enfants de son frère, âgés de 12 et 16 ans. (BENJAMIN ILLY / FRANCEINFO)

Au milieu des touristes, ces familles se frayent un chemin dans la zone d'arrivée. Les yeux rougis, ils sont émus par le collectif de soutien qui les attendait en brandissant les photos de leurs proches qui sont aux mains du Hamas.

Plusieurs proches d'otages enlevés par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre sont arrivées à Paris dans la soirée du lundi 30 octobre, pour accentuer la pression internationale et obtenir une libération de leurs proches. Ces familles sont attendues mardi à l'ambassade d'Israël à Paris afin de se "faire entendre". Ces familles doivent également rencontrer plusieurs élus, accompagnées de l'association "7 octobre 2023, vie brisée en Israël", qui rassemble des familles de victimes françaises. 

Des affiches, à Paris le 23 octobre 2023, pour exiger la libération des otages par les combattants du Hamas dans la bande de Gaza. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

"Il y a de vraies personnes derrière ces photos"

"Ma grand-mère a été enlevée dans le kibboutz de Nir Oz, mon cousin également", explique Adva. Elle déclare venir avec un seul message : "Nous demandons à toute la communauté internationale de mettre la pression pour que le Hamas libère tous les otages et qu'ils rentrent à la maison. Il y a de vraies personnes derrière ces photos. J'espère que les gens en France comprendront qu'on a besoin d'aide."

Yshaï Dan a 81 ans. Cinq personnes de sa famille ont été enlevées dans le même kibboutz : "Est-ce que je dois espérer qu'ils soient vivants ou, peut être, espérer qu'ils soient morts et qu'ils ne souffrent plus ? Deux ont déjà été tués : la grand-mère et sa petite-fille..."

"Je sais que le gouvernement français est très attentif à nous", ajoute le vieil homme. Mais quand on lui demande si c'est le cas aussi pour le gouvernement israélien, Hichai Dan répond : "Je ne sais pas…"

Israël-Hamas : des familles franco-israéliennes à Paris pour faire entendre leur voix. Le reportage de Benjamin Illy

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