Jacques Chirac, l'ami du monde arabe
Jacques Chirac, disparu hier, avait une approche pragmatique du monde arabe. Son amitié avec Rafic Hariri a guidé une partie de sa politique.
Personne n'oubliera ces images : En 1996, Jacques Chirac est en visite dans la vieille ville de Jérusalem. La police israelienne empêche les Palestiniens de l'approcher. Le président français s'emporte.
"Qu'est ce qu'il y a encore comme problème ? je commence à en avoir assez. What do you want : me to back to my plane and go back to France, it's what you want ? (...) this is not a method... it is a provocation, a provocation".
Ce coup de sang fera de Jacques Chirac un héros acclamé dans les pays arabes
et cette popularité sera renforcée avec le non retentissant à la guerre en Irak.
Proche du Liban et de la Syrie, sa relation avec les deux pays évolue avec le sort réservé à son ami libanais Rafic Hariri.
À la mort de ce dernier...il rompt officiellement avec le nouvel homme fort de Damas, Bachar Al Assad.
Au Liban, le premier ministre et fils de Rafic Hariri, pleure la mort de celui qu'il considérait comme un père.
Saad HARIRI, Premier ministre libanais:
"C'était un ami de mon père, c'était un frère de mon père, ils avaient une profonde relation."
Ami loyal de plusieurs dirigeants de pays arabes, le nom de Chirac résonne dans l'ensemble du monde arabe.
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