"C'est un peu la hantise de tous les services de police" : la marche contre l'antisémitisme face au défi de la sécurité

Des milliers de personnes marcheront dans les rues de Paris contre l'antisémitisme, dimanche 12 novembre. Il y aura des inconnus, mais aussi des dizaines de personnalités publiques : Elisabeth Borne et des membres de son gouvernement, de nombreux partis d'opposition (à l'exception de La France insoumise), ou encore les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat. Les anciens présidents de la République Nicolas Sarkozy et François Hollande seront également présents, aux côtés d'anciens Premiers ministres.

Incertitude autour de la participation de Macron

La marche s'élancera à 15 heures de l'esplanade des Invalides. Elle devrait ensuite rejoindre l'Assemblée nationale, puis le Sénat, dans le cœur de Paris. Un tracé de quelques kilomètres seulement, mais un défi en termes de sécurité pour Jean-Christophe Couvy, secrétaire général SGP Police FO. "C'est un peu la hantise de tous les services de police. Il y aura quasiment tout le gouvernement, des personnalités publiques. On va être sur les dents", a-t-il déclaré auprès de franceinfo. Emmanuel Macron, quant à lui, n'a pas encore dit s'il participera à la marche.