Proche-Orient : Il faut que "l'interdiction totale d'entrer à Gaza cesse et qu'on puisse voir pleinement ce qui se passe", affirme Thibaut Bruttin, directeur général de Reporters Sans Frontières

Les journalistes palestiniens déjà présents à Gaza sont les seuls à pouvoir témoigner de ce qui s'y passe.
Article rédigé par franceinfo
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Un bâtiment détruit après un bombardement israélien dans le camp de réfugiés de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 25 août 2024. (MARWAN DAWOOD / XINHUA)

Il faut que "l'interdiction totale d'entrer à Gaza cesse et qu'on puisse voir pleinement ce qui se passe", affirme lundi 26 août sur franceinfo Thibaut Bruttin, le directeur général de Reporters Sans Frontières (RSF), alors qu'une soixantaine d'organisations internationales défendant la presse demandent à l'Union européenne de suspendre son accord d'association avec Israël.

Thibaut Bruttin rappelle que 130 journalistes sont morts à Gaza depuis les attaques du 7 octobre dernier, et que seuls les journalistes palestiniens déjà présents sur place peuvent témoigner de la situation.

"Les journalistes palestiniens qui continuent à exercer sont les yeux de la communauté internationale".

Thibaut Bruttin, de Reporters Sans Frontières

à franceinfo

"Il n'y a pas la possibilité pour des journalistes étrangers de pénétrer dans la bande de Gaza, donc il faut absolument mettre en place un système qui permette la sortie des journalistes palestiniens qui le souhaitent" mais aussi l'entrée de journalistes venus du monde entier. "Il faut voir qu'il y a un grand nombre de journalistes internationaux qui souhaitent rentrer dans la bande de Gaza" mais qui ne peuvent pas le faire, sauf avec accréditation de l'armée israélienne. "On voit bien le problème que ça comporte", commente-t-il.

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