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Les forces syriennes ont tué mercredi quatre civils à Idleb alors qu'une manifestation était dispersée à Damas

Quatre civils ont été tués par balles dans des opérations de ratissage menées dans la région de Jabal al-Zawiya à Idleb, a précisé Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme joint au téléphone par l'AFP à Nicosie. Des "tirs nourris" ont été entendus dans cette région.L'armée encercle toujours la ville de Homs (nord).
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Deux acteurs syriens lors du dernier jour du "dialogue" instauré par les autortés syriennes, à Damas le 12 juillet 2011 (AFP/Louai Beshara)

Quatre civils ont été tués par balles dans des opérations de ratissage menées dans la région de Jabal al-Zawiya à Idleb, a précisé Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme joint au téléphone par l'AFP à Nicosie. Des "tirs nourris" ont été entendus dans cette région.

L'armée encercle toujours la ville de Homs (nord).

A Damas, la police a dispersé quelque 250 intellectuels et artistes qui scandaient "Dieu, Syrie, liberté et c'est tout", selon des militants des droits de l'Homme. Elle les a "frappés avec des bâtons et des matraques", a déclaré à l'AFP Abdel Karim Rihaoui, de la Ligue arabe des droits de l'Homme.

Les manifestants appellent à descendre dans la rue
Au moins 25 manifestants ont été arrêtés dont le journaliste Iyad Chourbaji, l'artiste Guevara Nimr, l'actrice May Skaff et la militante Rima Fleihane, selon les militants.

Dans un communiqué, les manifestants ont écrit qu'il était temps "de descendre dans la rue aux côtés de nos frères qui ont versé leur sang pour nous apporter la liberté". Une contre-manifestation de quelques dizaines de personnes s'est formé durant ce rassemblement.

Deir Ezzor (est), Deraa (sud) et Homs(centre) ont été le théâtre de manifestation nocturnes qui ont contiué dans les grandes villes.

A Deir Ezzor, où se trouvent des champs de pétrole et de gaz, une explosion aux circonstances floues a eu lieu sur un gazoduc.

Barack Obama met en garde le pouvoir syrien

Parallèlement, le président Bachar el-Assad a reçu le nouveau secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi qui a dit que "personne n'a le droit de retirer sa légitimité à un dirigeant car c'est le peuple qui décide".

Le président américain Barack Obama a lui aussi mis en garde le pouvoir en Syrie après l'attaque lundi de la représentation diplomatique américaine à Damas, affirmant que M. Assad "perdait sa légitimité aux yeux de son peuple. Et il a raté occasion après occasion de présenter un réel programme de réformes".

Le ministre français de la Défense Gérard Longuet a qualifié d'"indécent" le "blocage" de Pékin et Moscou, opposées au vote d'une résolution au Conseil de sécurité condamnant la répression en Syrie, où le régime répond à son opposition "à coups de canon".

Depuis plusieurs semaines, quatre pays occidentaux (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Portugal) ont déposé un projet de résolution au Conseil de sécurité condamant la répression et appelant à des réformes politiques.

Mais à Moscou, les Affaires étrangères ont estimé que "le dialogue national en Syrie" "est un pas important dans la mise en oeuvre des réformes démocratiques". L'accent est mis sur "la capacité des Syriens à parvenir (...) sans ingérence extérieure à des décisions politiques consensuelles".

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