Carlos Ghosn : le jour de Noël déterminant dans sa fuite
Maryse Burgot, notre envoyée spéciale à Beyrouth (Liban), livre des informations plus précises sur les raisons qui ont poussé Carlos Ghosn à quitter le Japon.
Depuis Beyrouth (Liban), où Carlos Ghosn a fui, Maryse Burgot, notre envoyée spéciale, a pu s'entretenir longuement avec l'un des avocats libanais de l'ancien PDG de Renault-Nissan.
Le 25 décembre dernier, jour de Noël, est une date-clé pour son client. Les autorités japonaises disent à Carlos Ghosn que son procès est reporté, et qu'il n'aura pas lieu en 2020. Elles lui disent aussi qu'il ne peut toujours pas voir son épouse, ne peut pas lui parler, et ne peut pas non plus entrer en contact avec son fils. Les autorités lui signifient aussi qu'il ne peut pas avoir droit à un interprète professionnel.
Processus préparé de longue date
C'est à ce moment là que Carlos Ghosn enclenche un processus qu'il a lui-même préparé de longue date : un processus de sortie du territoire japonais, avec une société privée. Pas de détail en revanche sur la manière dont il est sorti.
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