Cessez-le-feu au Liban : pour Joe Biden, les habitants de Gaza "méritent eux aussi que le conflit prenne fin"
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi 27 novembre au matin. Il doit mettre fin à plus d’un an de violences dans la région, et à deux mois de guerre avec le Liban. L’Union européenne, l’Onu et les États-Unis faisaient pression depuis des semaines pour parvenir à cet accord.
Il s’agit donc d’une petite victoire diplomatique pour le président américain en fin de mandat, Joe Biden, qui a pris brièvement la parole mardi soir depuis la Maison Blanche.
Selon lui, cette "bonne nouvelle" a été rendue possible grâce aux efforts de la France. "Je te tiens à remercier le président français Macron pour son partenariat qui nous a permis d’en arriver là", a déclaré Joe Biden. Paris et Washington promettent de veiller avec leurs alliés au respect de l’accord, qui marque pour le président américain "un nouveau départ pour le Liban".
"Eux aussi méritent que le conflit prenne fin"
Mais Joe Biden sait bien que la fin de son mandat se joue sur un autre front, plus au sud, le long de la Méditerranée. Dans la bande de Gaza, les habitants "eux aussi méritent que le conflit prenne fin", selon le président américain, glissant qu'"Ils ont vécu l'enfer".
"Dans les jours à venir, les États-Unis feront de nouveau pression avec la Turquie, l’Égypte, le Qatar, Israël et d’autres pays pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages et à la fin de la guerre sans le Hamas au pouvoir", a-t-il expliqué. Il a enfin assuré que Washington restait "prêt à conclure une série d'accords historiques" avec l'Arabie saoudite, portant à la fois sur un pacte de sécurité, sur un projet de création d'un Etat palestinien et sur une normalisation des relations avec Israël.
Joe Biden s’est de nouveau prononcé pour une solution à deux États, avant de conclure en déclarant : "La paix est possible". Tous ces projets demanderont à Israël de faire des choix "audacieux pour transformer ses avancées stratégiques contre l'Iran et ses alliés en une stratégie cohérente pour la sécurité à long terme", a encore dit le président de 82 ans. Mais le démocrate sait aussi que son agenda est serré : il laisse la place au président élu Donald Trump dans 54 jours.
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