Beyrouth : la difficile recherche de survivants
Au Liban, trois jours après l’énorme déflagration qui a soufflé Beyrouth, le dernier bilan provisoire est de 149 morts, vendredi 7 août. Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues, sur place les recherches sont difficiles.
Près de l’épicentre de l’explosion, il y a toujours une forte odeur de fumée âcre, trois jours après le drame. Au milieu des décombres, les sauveteurs français opèrent un travail de longue haleine, usant de leurs mains. "On essaie de voir s’il n’y a pas un trou qui permettrait d’apercevoir quelqu’un", explique l’un d’eux. Les tonnes de maïs déversées des silos effondrés compliquent leur travail : "Dès que l’on creuse, les grains de maïs s’écoulent et bouchent le trou". Plus loin, un corps vient d’être trouvé, il s’agirait d’un des pompiers en intervention sur l’incendie.
Et maintenant un risque de pénurie ?
"La plupart des rescapés à Beyrouth manque de nourriture, explique Diane Schlienger, en direct depuis le Liban. La tâche des associations sur place est immense, la moitié de la ville a été touchée par les explosions. La plupart des restaurants, supérettes ou magasins sont fermés, il est difficile de se procurer de quoi manger et de quoi boire puisque dans les maisons touchées, l’eau a été coupée. Dans le centre-ville, des hôpitaux et des stocks de médicaments ont été détruits."
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