Beyrouth : les hôpitaux démunis face à la tragédie
Les services hospitaliers de Beyrouth (Liban) tentent de soigner le plus de victimes de l’explosion qui a eu lieu mardi 4 août. Mais entre le manque de places et de moyens, la situation s’aggrave.
Ils ne savent plus où donner de la tête. Le personnel hospitalier est totalement débordé à Beyrouth (Liban) face à l’ampleur de la catastrophe. Après l’explosion qui a ravagé la ville mardi 4 août, les blessés arrivent en masse dans des hôpitaux qui tentent comme ils peuvent d’en soigner le plus possible. Face au manque de lits, certaines victimes se retrouvent à attendre dans la rue, à même le sol.
Un drame humain en pleine crise sanitaire
Dans les couloirs des hôpitaux, les soignants s’inquiètent. Ils voient cet afflux de victimes arriver alors qu’ils doivent dans le même temps s’occuper des patients atteints du coronavirus. Une surcharge de travail mais surtout un réel problème de moyens : lits, personnel et dons du sang manquent à l’appel. Eux-même dévastés par l’explosion, avec des vitres brisées, certains hôpitaux n’ont pas pu accueillir de blessés.
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