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LA PHOTO. Les enfants réfugiés syriens retournent à l'école

Les enfants réfugiés de Syrie ont fait leur rentrée scolaire cette semaine au Moyen-Orient. En Jordanie, plus de 90.000 d'entre eux ont suivi un cursus scolaire en 2015. Les Etats de la région demandent l'aide internationale pour éviter le spectre d'une «génération perdue».
Article rédigé par Mohamed Berkani
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1min
La Jordanie a décidé d'ouvrir ses établissements scolaires à tous les enfants de réfugiés syriens. En 2015, 90.000 d'entre eux ont fréquenté les bancs de l'école. La situation de ces enfants est très précaire dans les pays limitrophes de la Syrie. Au Liban, 500.000 d'entre eux ne sont pas scolarisés. «Malgré les progrès réalisés par le Liban en matière de scolarisation des enfants syriens, le très grand nombre d’enfants encore non scolarisés représente une crise immédiate et requiert des réformes audacieuses», a déclaré Bassam Khawaja, de Human Rights Watch. Les conditions de vie des réfugiés est alarmante. Les promesses d'aide de la communauté internationale, estimées à près d'une dizaine de milliards de dollars, tardent à se concrétiser, mettant ainsi en difficulté les pays d'accueil. Et font craindre une «génération perdue». Une génération privée d'éducation. (Ahmad Alameen/AP/SIPA)

C'est la rentrée pour les enfants syriens. La Jordanie a décidé d'ouvrir ses établissements scolaires à tous les enfants de réfugiés syriens. En 2015, 90.000 d'entre eux ont fréquenté les bancs de l'école. La situation de ces enfants est très précaire dans les pays limitrophes de la Syrie. Au Liban, 500.000 d'entre eux ne sont pas scolarisés. «Malgré les progrès réalisés par le Liban en matière de scolarisation des enfants syriens, le très grand nombre d’enfants encore non scolarisés représente une crise immédiate et requiert des réformes audacieuses», a déclaré Bassam Khawaja, de Human Rights Watch. Les conditions de vie des réfugiés est alarmante. Les promesses d'aide de la communauté internationale, estimées à près d'une dizaine de milliards de dollars, tardent à se concrétiser, mettant ainsi en difficulté les pays d'accueil. Et font craindre une «génération perdue». Une génération privée d'éducation.

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