Liban : une frappe israélienne dans le centre de Beyrouth fait au moins cinq morts

Le quartier de Zokak el-Blatt abrite un grand nombre de personnes déplacées, venues des bastions du Hezbollah pilonnés par Israël.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le quartier de Haret Hreik à Beyrouth (Liban), le 18 novembre 2024, un jour après une frappe aérienne israélienne. (AFP)

Pour la troisième fois en deux jours, une frappe israélienne a visé, lundi 18 novembre, un quartier densément peuplé dans le centre de Beyrouth, a déclaré un porte-parole de l'agence nationale d'information libanaise, ANI, confirmant une information de l'AFP. Selon ANI, des "avions ennemis ont visé avec deux missiles les environs de la husseiniyé al-Zahraan [lieu de culte chiite], dans le quartier Zokak el-Blatt". Le bilan donné lundi à 19 heures est d'au moins cinq morts et 24 blessés, selon le ministère de la Santé libanais. 

Un journaliste de l'AFP a entendu deux grosses explosions dans ce quartier qui abrite un grand nombre de déplacés venus des bastions du Hezbollah pilonnés par Israël. Selon le quotidien libanais L'Orient-Le Jour, qui cite un membre des autorités locales, la frappe a visé une ruelle bondée, où une cafétéria est fréquentée par les habitants.

Le responsable médias du Hezbollah tué

Dimanche, dix personnes ont péri dans deux frappes israéliennes dans le centre Beyrouth. Parmi les victimes figure le responsable médias du Hezbollah, Mohammad Afif, et quatre autres membres de son équipe média, selon un bilan définitif du ministère de la Santé libanais. L'armée israélienne a annoncé qu'elle avait frappé depuis samedi matin "plus de 200" cibles au Liban. Les écoles ont fermé leurs portes lundi à Beyrouth.

Israël a lancé fin septembre une campagne massive de bombardements et une offensive terrestre au Liban contre le Hezbollah pro-iranien. Depuis le début des violences en octobre 2023, plus de 3 500 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé, pour la plupart depuis l'escalade fin septembre.

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