Proche-Orient : au Liban, le chef du Hezbollah va s’exprimer

Dans le sud du Liban, des panaches de fumée sont visibles le long de la frontière avec Israël. Les bombardements sont récurrents. Les habitants de Marjayoun (Liban) sont sous tension permanente depuis le 7 octobre. "Je suis frustré, nous allons vers le pire", témoigne un habitant. Le pire ? Une déclaration de guerre du Hezbollah à l’État hébreu. Cela pourrait être les mots employés, vendredi 3 novembre, par Hassan Nasrallah, le chef de ce mouvement chiite libanais, soutien du Hamas. Pour la première fois depuis le début du conflit au Proche-Orient, il va prendre la parole à la télévision.

"Le gouvernement et l’armée d’Israël sont extrêmement dangereux"

"Il n’annoncera en aucun cas la guerre de haute intensité, enfin il l’annoncera, mais il ne la fera pas. Parce que le Hezbollah sait que, en ce moment, le gouvernement et l’armée d’Israël sont extrêmement dangereux", précise Frédéric Encel, géopolitologue. Dans les rues du Liban, la prise de parole va être scrutée. La crainte ? Qu’un conflit avec Israël plonge un peu plus le pays dans le chaos.