Nucléaire iranien : les négociations vont reprendre mardi à Vienne
Les pourparlers entamés au printemps 2021 entrent dans leur phase finale, après quelques semaines d'interruption. Pour le chancelier allemand Olaf Scholz, l'Iran ne doit pas "faire traîner le processus".
Les négociations pour tenter de sauver l'accord sur le nucléaire iranien entrent dans leur dernière ligne droite. Les discussions vont reprendre mardi, à Vienne, en Autriche, a annoncé l'Union européenne, lundi 7 février, dans un communiqué. Les pourparlers, qui ont débuté au printemps 2021, se déroulent entre les Iraniens et les parties restantes à l'accord (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie), avec la participation indirecte des Américains.
Les protagonistes s'étaient quittés fin janvier, appelant à des "décisions politiques" après les "progrès" réalisés au cours du mois. "Après des consultations dans les capitales avec leurs gouvernements respectifs, les participants vont continuer les discussions", résume le communiqué de l'UE.
Les négociations visent à mettre en œuvre un "retour mutuel" de Washington et Téhéran dans cet accord dont le but est d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique. A l'initiative de Donald Trump, les Etats-Unis s'étaient retirés en 2018.
"C'est l'heure des décisions"
Les Etats-Unis ont prévenu la semaine dernière qu'il ne restait que "très peu de semaines" pour s'entendre. Dans une interview au Washington Post (en anglais), le chancelier allemand Olaf Scholz a prévenu l'Iran : "C'est l'heure des décisions, pas de faire traîner le processus."
De son côté, Téhéran a renvoyé la balle aux Américains. "Il est naturel que la République islamique d'Iran s'attende à ce que les décisions nécessaires soient prises de l'autre côté, en particulier à Washington", a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Affaires Étrangères.
"Nous espérons que la délégation américaine reviendra à Vienne avec des instructions claires sur la manière de remplir ses obligations sur la levée des sanctions", a-t-il précisé, dans l'attente d'"engagements concrets".
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