Financement du terrorisme : des parents poursuivis
Le procès de la mère d'un djihadiste qui a envoyé de l'argent à son fils parti en Syrie s'est ouvert ce mardi 5 septembre, à Paris.
Cette mère de famille encourt dix ans de prison. Pour l'accusation, elle est coupable d'avoir financé le terrorisme. Une accusation que conteste Nathalie Haddadi : si elle a envoyé 2 000 euros à son fils, qui avait gagné la Syrie, c'était dit-elle pour le faire revenir en France. "Je lui ai envoyé de l'argent pour qu'il rentre en France, je l'ai fait pour récupérer mon fils", jure-t-elle.
Deux mille euros envoyés en Syrie
Condamné pour trafic de drogue, Abès, âgé de 21 ans, se radicalise en prison. En 2015, il décide via l'Allemagne de rejoindre son père en Algérie, puis il voyage en Malaisie, aux Émirats Arabes Unis, en Iran, en Turquie, puis en Syrie, d'où il appelle sa mère pour lui demander de l'argent. Quelque temps plus tard, elle apprend que son fils est mort dans la zone de combat irako-syrienne. Mais pour la justice, son acte est condamnable.
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