Cet article date de plus de neuf ans.
Une équipe de France 2 fait le point sur les positions de l'État islamique en Syrie.
L'exode accéléré de ce week-end replace le conflit syrien en tête des préoccupations. L'État islamique a encore détruit ces dernières heures plusieurs tours funéraires dans la cité antique de Palmyre. Après le temple de Baalshamin, le temple de Bêl a lui aussi été dynamité. Plus d'un an après le début des opérations militaires de la coalition, les zones contrôlées par l'État islamique se sont étendues, principalement en Syrie. D'après les renseignements américains, le groupe terroriste aurait perdu plus de 10 000 combattants depuis un an, mais en aurait recruté tout autant. Ses forces humaines s'élèveraient toujours à 30 000 hommes.
Des frappes aériennes en Syrie ?
La coalition, vaste alliance de 60 pays procède pour l'essentiel par des frappes aériennes. En tout, depuis le début d’opérations militaires, la coalition a réalisé 6 550 frappes, une majorité américaine et plus de 200 sont françaises. Certes, quelques villes symboles comme Kobané (Syrie) ou Tikrit (Irak) ont pu être sauvées, mais si le résultat est si maigre, c'est que les forces alliés sur le terrain ont bien du mal à être efficaces. Les pays de la coalition comme la France s'interrogent désormais sur l'éventualité de frapper le territoire syrien.
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