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Syrie : "plusieurs centaines" de jihadistes tués à Kobani dans des frappes aériennes

Les raids de l'armée américaine, bien qu'ils aient tué plusieurs centaines de jihadistes, ne suffiront pas nécessairement à empêcher les jihadistes de s'emparer de la ville, selon le Pentagone.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Frappe aérienne visant des jihadistes à Kobani (Syrie), le 15 octobre 2014. (MURAT KULA / ANADOLU AGENCY / AFP)

Les frappes aériennes menées pour défendre la ville de Kobani (Syrie) près de la frontière turque ont tué "plusieurs centaines" de combattants du groupe Etat islamique (EI), selon le porte-parole du Pentagone, mercredi 15 octobre. James Kirby juge toutefois que la coalition n'est pas certaine de l'emporter : "Kobané pourrait encore tomber", dit-il. La semaine dernière, le Pentagone se montrait très pessimiste quant au sort de cette ville à majorité kurde, estimant que "les frappes aériennes ne suffiraient pas à sauver Kobani".

"Des avancées importantes" en Irak

En Irak, autre pays où l'Etat islamique est implanté, la situation semble tourner à leur avantage dans plusieurs localités. Le groupe jihadiste a fait des "avancées importantes" en Irak, selon le coordonnateur de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, le général à la retraite John Allen. Lors d'un point de presse au département d'Etat, il a également estimé que les frappes aériennes contre les bastions de l'EI en Irak et en Syrie ne produisaient "ni vainqueurs, ni vaincus".

De retour d'une longue tournée au Moyen-Orient, notamment en Irak, en Jordanie et en Turquie, le général Allen a également affirmé que les pays-alliés au sein de la coalition étaient "tombés d'accord" pour dire que "si l'aspect militaire était important, il n'était pas suffisant" pour terrasser le groupe de jihadistes ultra-radicaux. Le haut gradé américain, officiellement chargé de coordonner les efforts de la coalition internationale, s'est également dit "très réticent à affubler du terme de 'cible stratégique'" la ville de Kobani. 

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