Un otage canadien exécuté par ses ravisseurs islamistes aux Philippines
Le Premier ministre Justin Trudeau l'a annoncé, lundi, en se déclarant "outré".
Le Canadien John Ridsdel a été enlevé en septembre 2015 aux Philippines. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé, lundi 25 avril, qu'il avait été exécuté par ses ravisseurs, le groupe islamiste Abu Sayyaf, en se déclarant "outré".
"La responsabilité de ce meurtre commis de sang froid revient entièrement au groupe terroriste qui a pris la victime en otage", a-t-il déploré lors d'une brève déclaration télévisée. Et d'ajouter : "Le Canada condamne sans réserve la brutalité" des ravisseurs, qui ont prêté allégeance à l'organisation Etat islamique.
Un autre Canadien, Robert Hall, enlevé avec John Ridsdel, le même jour, est toujours détenu et des "efforts" pour sa libération sont "en cours", a précisé le dirigeant candien.
Rançon de 20 millions d'euros par personne
Plus tôt dans la journée, la police philippine avait indiqué avoir retrouvé la tête décapitée d'un étranger sur l'île de Jolo (1 000 km au sud de Manille), quelques heures après l'expiration d'un ultimatum fixé par Abu Sayyaf.
En mars, les deux Canadiens étaient apparus émaciés sur une vidéo diffusée par le groupe jihadiste, aux côtés d'un Norvégien, Kjartan Sekkingstad, enlevé en même temps qu'eux. Ils déclaraient qu'ils seraient exécutés si une rançon de plusieurs millions d'euros n'était pas versée. Dans une vidéo précédente, les ravisseurs exigeaient un milliard de pesos (20 millions d'euros) pour chacun des trois otages étrangers.
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