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Guerre au Yémen : les belligérants s'entendent sur une trêve de deux mois

L'objectif "est de donner aux Yéménites un arrêt nécessaire de cette violence, une assistance humanitaire et l'espoir que ce conflit puisse se terminer, ce qui est le plus important", a déclaré vendredi Hans Grundberg, envoyé de l'ONU pour le Yémen.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un camp de réfugiés à Sanaa (Yémen), le 25 mars 2022. (MOHAMMED HAMOUD / ANADOLU AGENCY / AFP)

Un répit temporaire et l'espoir qu'il perdure. Les parties belligérantes du conflit au Yémen, qui oppose depuis 2014 les forces progouvernementales aux rebelles Houthis, se sont accordées sur une trêve de deux mois commençant samedi, ont annoncé les Nations unies, vendredi 1er avril.

"Les belligérants ont répondu positivement à la proposition des Nations unies d'une trêve de deux mois qui entrera en vigueur demain [samedi] 2 avril à 19h", a déclaré dans un communiqué Hans Grundberg, envoyé de l'ONU pour le Yémen. Il ajoute que cette trêve pouvait être "renouvelée avec le consentement des parties"

Près de 380 000 personnes tuées depuis 2014

L'annonce de cette trêve, qui entre en vigueur le premier jour du mois sacré du ramadan, intervient après que des consultations intrayéménites se sont tenues mercredi à Ryad, en l'absence des rebelles Houthis refusant tout dialogue en territoire "ennemi"Les forces progouvernementales yéménites sont soutenues depuis sept ans par une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, tandis que les rebelles Houthis sont appuyés par l'Iran. 

Selon l'ONU, le conflit a causé la mort de près de 380 000 personnes, dont une majorité de décès indirectes liés à la faim, aux maladies et au manque d'eau potable, tandis que des millions d'autres ont été déplacées. Une grande partie de la population, notamment les enfants, est confrontée à une faim aiguë, avec des situations proches de la famine. L'objectif "est de donner aux Yéménites un arrêt nécessaire de cette violence, une assistance humanitaire et l'espoir que ce conflit puisse se terminer, ce qui est le plus important", a poursuivi Hans Grundberg.

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