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Québec : jeu du chat et de la souris entre policiers et manifestants

Les étudiants en grève ont choisi le week-end du Grand Prix du Canada pour de nouvelles actions. Le centre de Montréal était bouclé par la police, événement de Formule 1 oblige, mais cela ne les a pas empêchés de chercher à perturber la manifestation sportive.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Par petits groupes très mobiles, les étudiants grévistes se faufilent dans le centre de Montréal. Un défi puisque la police montréalaise avait installé un peu plus tôt un cordon d'agents tout autour des lieux dédiés aux festivités du Grand Prix du Canada.

Quelques dizaines de manifestants cherchent à se frayer un chemin entre les policiers casqués et armés de matraques, sans succès. Les assaillants se font "poivrer" (asperger de gaz au poivre) par des policiers "en mode dispersion" , explique la police.

Certains manifestants, mobilisés depuis près de quatre mois contre le hausse des frais de scolarité à l'université, se mêlent à la foule venue fêter le Grand Prix, ce qui ne simplifie pas le travail des policiers anti-émeutes. Quelques modestes affrontements ont lieu, à la marge. Des affrontements qui ne font pas fuir les touristes installés en terrasse et entourés de policiers.

Comme tous les soirs, une manifestation nocturne, "sonorisée" par les traditionnelles casseroles est partie de la place Émilie Gamelin avant de rejoindre les autres groupes. Les différents cortèges ont fini par se mêler à la foule venue pour les Francofolies de Montréal. La police a qualifiée la soirée de "calme" , avec simplement une douzaine d'interpellations.

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