Présidentielle : les réactions des candidats face aux frappes américaines
À quelques jours du premier scrutin de la présidentielle Française, comment ont réagi les candidats ?
Elle était l'une des rares à soutenir l'élection de Donald Trump. Mais après l'intervention en Syrie décidée par le président américain, Marine Le Pen peine à masquer son embarras. "Donald Trump avait indiqué à plusieurs reprises qu'il ne voulait plus que les États-Unis soient considérés comme les gendarmes du monde, et c'est exactement ce qu'il a fait hier", a-t-elle déclaré. Quant à François Fillon, il tient un discours prudent. "La riposte américaine compréhensible, mais dangereuse fait franchir au conflit syrien une nouvelle étape dans une escalade qui peut conduire à un conflit généralisé", indique le candidat de droite. L'ancien premier ministre réclame une initiative française.
"Il n'y a pas de solution avec un criminel pareil"
Dans le camp de Jean-Luc Mélenchon, c'est l'inquiétude qui prévaut. D'autres candidats n'ont aucun mal à soutenir l'intervention américaine contre le pouvoir syrien, à commencer par Emmanuel Macron. "Le peuple syrien a un ennemi, Baschar al-Assad", a déclaré le candidat d'En marche. Benoît Hamon met directement en cause le président syrien. "Baschar al-Assad est directement responsable de la riposte qui a été décidée par les États-Unis d'Amérique. Il n'y a pas de solution avec un criminel de cette nature", indique-t-il. À deux semaines du premier tour de la présidentielle, tous les candidats ont tenu à réagir. Réaffirmant leur vision du conflit syrien.
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