La France a frappé deux positions du groupe Etat islamique en Syrie avec des Rafale et des drones

"Des (avions de chasse) Rafale et des (drones) Reaper ont délivré un total de sept bombes sur deux objectifs militaires de Daech dans le centre de la Syrie", a précisé à l'AFP le ministère des Armées.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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"Des moyens aériens français ont procédé à des frappes ciblées contre des sites de Daech [l'EI en arabe] sur le sol syrien", a déclaré le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, sur X, mardi 31 décembre 2024. (VINCENT FEURAY / HANS LUCAS / AFP)

La France a frappé deux positions du groupe Etat islamique (EI) en Syrie dans le cadre de la coalition antijihadiste internationale, a fait savoir mardi 31 décembre le ministre français des Armées. Il s'agit de la première opération de ce type depuis deux ans."Dimanche, des moyens aériens français ont procédé à des frappes ciblées contre des sites de Daech [l'EI en arabe] sur le sol syrien", a déclaré Sébastien Lecornu sur X.

"Nos armées restent engagées dans la lutte contre le terrorisme au Levant", a-t-il ajouté depuis le Liban, où il se trouve avec le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot pour passer le réveillon avec les soldats français de la Force des Nations unies en charge du maintien de la paix sur place.

"Des [avions de chasse] Rafale et des [drones] Reaper ont délivré un total de sept bombes sur deux objectifs militaires de Daech dans le centre de la Syrie", a précisé à l'AFP le ministère des Armées. La dernière frappe française sur l'EI datait de septembre 2022.

Six cents soldats français déployés dans la région 

La France participe à la coalition internationale Inherent Resolve depuis 2014 en Irak et 2015 en Syrie, à travers l'opération Chammal déployée sur des bases dans la région, notamment aux Emirats arabes unis et en Irak.

Elle y déploie quelque 600 hommes, selon les chiffres du ministère des Armées. Mais le dispositif a été renforcé à plusieurs reprises depuis 2015 par le groupement aéronaval du porte-avions Charles-de-Gaulle.

La chute de Bachar Al-Assad, début décembre, a été provoquée par l'offensive éclair de forces rebelles syriennes, menées par un groupe sunnite radical. Elle entraîne une recomposition totale de la Syrie et fait aussi craindre une résurgence des activités de l'EI, historiquement resté très actif en Irak et en Syrie, même après la fin de son califat (2014-2019).

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