La crise internationale autour de la Syrie pourrait bien avoir des répercussions sur les prix de l'essence. Le pétrole a ouvert en nette hausse à New York, mercredi 28 août, à 110,46 dollars le baril. Soit son plus haut niveau en dix-huit mois. Selon les experts, le cours du pétrole Brent pourrait atteindre 125 dollars le baril en cas de frappes aériennes occidentales contre la Syrie. Et cette hausse pourrait continuer dans le cas d'une contagion du conflit au Moyen-Orient.
La Syrie est un petit producteur de pétrole, qui n'extrait plus que quelques dizaines de milliers de barils par jour. Mais le marché "tente de prendre en compte la possibilité que le conflit ne déborde au-delà des frontières du pays, et notamment que l'acheminement du pétrole devienne une cible", note de son côté Bart Melek, de TD Securities.
Les investisseurs surveillent particulièrement la réaction de l'Iran, principal allié régional du président syrien Bachar Al-Assad. Le Guide suprême iranien Ali Khamenei a en effet prévenu, mercredi, qu'une intervention militaire contre la Syrie "serait un désastre pour la région" et qu'on "ne pouvait pas prédire l'avenir" en cas de bombardements contre le régime de Damas.
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