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Syrie : les rebelles ont utilisé l'arme chimique pour provoquer une intervention, selon Poutine

Le président russe s'exprime dans une tribune publiée dans le "New York Times".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président russe, Vladimir Poutine, lors d'une réunion avec les membres du Conseil de sécurité russe, le 9 septembre 2013 dans sa résidence de Novo-Ogaryovo, près de Moscou (Russie). (RIA NOVOSTI / REUTERS)

"Il y a toutes les raisons de croire que [le gaz toxique] a été utilisé non pas par l'armée syrienne, mais par les forces d'opposition, pour provoquer une intervention de leurs puissants soutiens étrangers, qui se seraient mis du même côté que les fondamentalistes." Le président russe, Vladimir Poutine, estime, dans une tribune publiée par le New York Times (en anglais) et diffusée mercredi 11 septembre, que ce sont les rebelles syriens, et non l'armée du régime de Bachar Al-Assad, qui ont utilisé des armes chimiques le 21 août près de Damas (Syrie). Leur but était de provoquer une intervention des Etats-Unis, selon lui.

Le président russe met aussi en garde contre l'usage de la force. En dehors de la légitime défense ou d'une décision du Conseil de sécurité de l'ONU, cela "est inacceptable (...) et constituerait un acte d'agression", selon lui.

Le spectre d'une "nouvelle vague de terrorisme"

Des frappes en Syrie pourraient déclencher une "nouvelle vague de terrorisme, [saper] les efforts multilatéraux pour résoudre le problème nucléaire iranien et le conflit israélo-palestinien, et déstabiliser davantage le Proche-Orient et l'Afrique du Nord", affirme le dirigeant russe. Vladimir Poutine appelle les Etats-Unis à "saisir l'occasion de la volonté" de la Syrie de démanteler son arsenal chimique syrien, tel que proposé par Moscou.

Le président russe salue d'ailleurs une relation de "confiance grandissante" entre lui et le président américain Barack Obama. "J'accueille favorablement l'intérêt du président [américain] à poursuivre le dialogue avec la Russie sur la Syrie", ajoute-t-il, alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry retrouve jeudi à Genève (Suisse) son homologue russe Sergueï Lavrov. Les deux hommes vont s'entretenir sur ce plan russe de démantèlement des armes chimiques syriennes.

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