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Syrie : au moins 250 morts et six hôpitaux bombardés en 48 heures dans la Ghouta orientale

Les ONG se sont dites horrifiées par l'ampleur des bombardements du régime syrien contre ce fief rebelle. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un cvil évacué après un bombardement à Saqba, dans la Ghouta orientale, en Syrie, le 20 février 2018. (ABDULMONAM EASSA / AFP)

Le bilan humain ne cesse de s'alourdir. Au moins 106 civils ont été tués, mardi 20 février, dans les bombardements du régime syrien sur la Ghouta orientale, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Cela porte à 250 morts le bilan des civils tués depuis dimanche dans ce dernier fief rebelle près de la capitale, d'après l'OSDH. 

Six hôpitaux de la région ont été pilonnés depuis 48 heures. Trois sont désormais hors service et deux opèrent partiellement, selon un responsable régional des Nations unies. Ces hôpitaux fournissaient chaque mois une moyenne de 10 000 consultations, 1 200 grosses interventions chirurgicales, 160 accouchements et 550 traitements pour traumatismes.

"Des destructions plus importantes que lors de la crise de 2016 à Alep"

"Pertes humaines massives", "situation abjecte", "catastrophe humanitaire" : les ONG se sont dites horrifiées par l'ampleur des bombardements du régime de Bachar Al-Assad contre ce fief rebelle. 

Dans un communiqué intitulé "Pertes humaines massives", le directeur régional de l'Unicef pour l'Afrique du nord et le Moyen-Orient, Geert Cappelaere, laisse une page blanche. Une unique phrase le justifie : "Aucun mot ne rendra justice aux enfants tués, à leurs mères, leurs pères, à ceux qui leur sont chers."

"Dans certaines parties de la Ghouta orientale, les destructions sont maintenant plus importantes que lors de la crise de 2016 à Alep, mais ne font l'objet que d'une infime partie de l'attention et de l'indignation mondiale", s'indigne Save the Children.



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