Attaque chimique en Syrie : le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit mercredi

Article rédigé par Vincent Daniel, Pierre Godon
France Télévisions
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Un homme est soigné dans un hôpital syrien après une attaque au gaz toxique, mardi 4 avril 2017, près d'Idleb.  (MOHAMED AL-BAKOUR / AFP)

Plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés ont été dénombrés. Les victimes ont souffert d'intoxication ou d'évanouissement, soit des symptômes correspondant à une attaque à l'aide d'agents chimiques. 

Ce qu'il faut savoir

Le bilan demeure incertain. Une attaque chimique a eu lieu dans la matinée, mardi 4 avril, dans le village de Khan Cheikhoun au sud de la région d'Idleb, en SyrieSelon l'Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM), au moins 100 personnes ont été tuées, tandis que l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), fait état d'un bilan de 58 morts, dont 11 enfants de moins de huit ans. Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira en séance extraordinaire mercredi.

Une attaque chimique. Selon l'OSDH, les victimes ont souffert d'intoxication ou d'évanouissement et avaient de l'écume dans la bouche. D'après des sources médicales, ces symptômes correspondent à une attaque à l'aide d'agents chimiques. 

Bachar Al-Assad pointé du doigt. L'opposition a accusé le régime syrien d'avoir mené cette attaque. L'armée syrienne a "démenti catégoriquement" être responsable. L'armée russe, principal soutien du régime, a quant à elle affirmé n'avoir mené aucun raid aérien dans la zone touchée.

François Hollande dénonce un "massacre". Le président de la République a pointé la responsabilité de Bachar Al-Assad dans ce "massacre". Il a également dénoncé la "responsabilité morale" des "alliés" du président syrien.