Syrie : une ONG affirme détenir des preuves solides d'attaques au chlore
L'organisation Human Rights Watch affirme qu'elles ont été menées par le régime syrien dans trois villes contrôlées par les rebelles à la mi-avril.
Il existe des preuves solides sur des attaques au chlore en Syrie. C'est ce qu'affirme, mardi 13 mai, l'organisation Human Rights Watch (HRW). Selon l'ONG, elles ont été menées par le régime syrien dans trois villes contrôlées par les rebelles, à la mi-avril. Il s'agit de Kafr Zita, dans la province de Hama, d'Al-Temana, dans la province d'Idleb, et de Telmans, près d'Idleb également.
L'association basée à New York fait état d'entretiens avec des témoins et du personnel médical, d'images filmées d'attaques et de photographies de restes des barils. "Les preuves suggèrent fortement que les hélicoptères du gouvernement syrien ont largué des barils contenant des cylindres de chlore sur trois villes du nord de la Syrie à la mi-avril", précise Human Rights Watch.
Au moins 11 morts dans ces attaques
Les médecins qui ont traité les victimes indiquent qu'au moins 11 personnes ont été tuées dans les attaques et que près de 500 personnes présentaient des "symptômes correspondant à une exposition au chlore".
La Syrie a officiellement intégré la Convention sur l'interdiction des armes chimiques en octobre dans le cadre d'un accord russo-américain sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien. Et ce, après des accusations contre le régime d'avoir utilisé du gaz sarin lors d'une attaque meurtrière près de Damas.
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