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Une trentaine de jihadistes français tués depuis le début du conflit en Syrie

Les services de renseignements estiment que quelque 300 Français se trouvent actuellement sur place.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Capture d'une vidéo diffusée en janvier 2014 par l'Etat islamique en Irak et au Levant, montrant des combattants armés dans un lieu non identifié.  (AL-FURQAN MEDIA / AFP)

L'antiterrorisme français a comptabilisé depuis le début du conflit, en mars 2011, une trentaine de Français tués en Syrie, où ils s'étaient rendus pour mener le jihad, a indiqué mardi 3 juin une source proche du dossier.

Le dernier en date est Chaquir Maaroufi, un Franco-Marocain de 30 ans, originaire de la commune de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques. Il a été tué ces derniers jours en Syrie, qu'il aurait rejointe en 2013, vraisemblablement via le Maroc, a appris lundi l'AFP de sources concordantes.

300 Français sur place

Maaroufi, aux yeux des spécialistes du contre-terrorisme, était un personnage important dans le monde des jihadistes français. Très actif sur les réseaux sociaux, il était vu comme un "rabatteur" pour l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupe ultraradical qui agit en Syrie.

Les services de renseignements estiment que quelque 300 Français se trouvent actuellement sur place. Pour faire face au phénomène, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a présenté en avril un plan contre les filières jihadistes, avec notamment la mise en place d'une plateforme internet et d'un numéro vert destinés à signaler les candidats, potentiels ou avérés, à la "guerre sainte".

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