: Vidéo Ambulances bombardées, hôpitaux débordés... des scènes d'horreur à Alep
L'offensive aérienne lancée vendredi par le régime et la Russie vise à faire tomber les quartiers insurgés d'Alep. 250 000 habitants vivant dans ces quartiers sont privés depuis samedi d'eau à cause des bombardements.
Alep est à l'agonie. La ville syrienne ne connait pas de répit, dimanche 25 septembre, après une nouvelle nuit de bombardements meurtriers par les avions du régime syrien et de son allié russe.
Les pays occidentaux veulent tenter de stopper l'offensive aérienne lancée vendredi par le régime et la Russie pour faire tomber les quartiers insurgés d'Alep, la deuxième ville du pays, et obtenir ainsi une victoire d'éclat sur les forces rebelles.
"Nous n'avons ni eau, ni électricité"
Les quelque 250 000 habitants des quartiers rebelles ne reçoivent plus d'aide de l'extérieur depuis pratiquement deux mois et sont, de plus, privés depuis samedi d'eau à cause des bombardements, selon l'Unicef.
Icham, ancien professeur d'arabe, montre à France 2 l'enveloppe d'une bombe au phosphore. Ce type de bombes, pourtant interdites par les conventions internationales, pleuvent sur son quartier. "Nous n'avons ni eau, ni électricité, ni gazol pour les générateurs. Pour internet, nous prenons de gros risques pour remettre les câbles après les bombardements", raconte-t-il. Les ambulances sont prises pour cibles. Les blessés s'entassent dans les hôpitaux.
La pluie de bombes larguées depuis trois jours a fait au moins 101 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Parmi eux, figurent de nombreux enfants et femmes ensevelis sous les ruines des immeubles détruits dans les raids.
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