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Vidéo Syrie : la communauté internationale "a perdu" sa crédibilité, déplore le président des "casques blancs"

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Syrie : le président des "casques blancs" à Paris
Syrie : le président des "casques blancs" à Paris Syrie : le président des "casques blancs" à Paris (FRANCE TELEVISIONS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Raed Al-Saleh a livré son témoignage, mercredi, sur les bombardements russes et du régime syrien à Alep après un entretien avec François Hollande à l'Elysée.

Les Syriens les appellent les "casques blancs". Ces 3 000 secouristes bénévoles, non armés, travaillent en zone de guerre auprès des civils, notamment dans les quartiers rebelles. Ils sont 120 à intervenir à Alep, ville du nord du pays, bombardée par le régime de Bachar Al-Assad et les avions russes.

François Hollande a reçu, mercredi 19 octobre, le président de ces "casques blancs" à l'Elysée. Pour le chef de l'Etat, "à Alep, ce sont des personnes qui veulent vivre, ce ne sont pas des terroristes, ce sont des Syriens qui veulent la paix et la démocratie et tout simplement la liberté".

"Plus de 300 000 civils vivent à Alep et plus de 100 000 enfants"

Raed Al-Saleh, 32 ans, président de ces "casques blancs" a donné son sentiment sur les bombardements russes et syriens : "Je crois que la crédibilité de la communauté internationale n'est plus en jeu parce qu'elle l'a perdue dans cette affaire syrienne, a-t-il lancé après un entretien avec le président de la République. Aujourd'hui, nous avons besoin d'une conscience qui fasse bouger la volonté politique des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre en œuvre les résolutions qui ont été adoptées."

"Plus de 300 000 civils vivent à Alep et plus de 100 000 enfants, nous avons besoin de les protéger. Ce sont des héros silencieux qui tiennent sous un blocus, qui ont été bombardés", a conclu Raed al-Saleh

Les bombardements se sont intensifiés ces dernières semaines sur Alep. La Russie et le régime syrien ont accepté, jeudi 20 octobre, une trêve de trois jours, jusqu'à samedi soir selon un porte-parole du bureau de coordination des Affaires humanitaire de l'ONU (Ocha).

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