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Attaque de Londres : un mode opératoire de plus en plus utilisé

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Attaque de Londres : un mode opératoire de plus en plus utilisé
Attaque de Londres : un mode opératoire de plus en plus utilisé Attaque de Londres : un mode opératoire de plus en plus utilisé (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Les assaillants de ce samedi 3 juin à Londres ne se sont pas fait exploser, ils ont tué à coups de couteau et avec un véhicule. Ce type d'attaque se multiplie.

Un véhicule a foncé dans la foule sur le London Bridge à Londres (Royaume-Uni), ce samedi 3 juin. Il s'agit du même mode opératoire que d'autres attaques terroristes. Comme à Nices (Alpes-Maritimes), le 14 juillet dernier, sur la promenade des Anglais. Comme à Berlin (Allemage), en décembre 2016, sur le marché de Noël. Comme à Londres en mars dernier, sur le pont de Westminster.

"Le terrorisme reproduit le terrorisme"

Une simple voiture ou un camion deviennent une arme. Au Louvre, en février dernier, une tentative d'assassinat a eu lieu avec un couteau. Ces attentats à l'arme blanche ne demandent ni logistique, ni même un réseau, et très peu d'argent. Une femme ou un homme radicalisé, prêt à mourir, peuvent semer la terreur. "Nous sommes confrontés à une nouvelle tendance dans la menace qui nous fait face. Le terrorisme reproduit le terrorisme. Les auteurs de ces attaques ne préparent pas leurs attentats pendant de longues années, ils ne s'entraînent pas pendant des mois, même quand ce sont des gens qui se sont radicalisés seuls sur Internet", a expliqué la Première ministre britannique Theresa May.

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