Avec le cancer du roi Charles III, "la famille royale se trouve réduite à sa plus simple expression", analyse Stéphane Bern

Le palais de Buckingham a annoncé dans un communiqué que le roi d'Angleterre, Charles III, est atteint d'un cancer.
Article rédigé par franceinfo
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Le roi Charles III et la reine Camilla quittent la London Clinic, à Londres, le 29 janvier 2024. (ANDY RAIN / MAXPPP)

Avec le cancer du roi Charles III, "la famille royale se trouve réduite à sa plus simple expression", a estimé Stéphane Bern sur franceinfo lundi 5 février. "C'est une situation totalement inédite chez les Windsor", a ajouté le journaliste spécialiste des familles royales.

"On se rend compte comment on manque de main-d'œuvre, en quelque sorte, dans la famille royale pour répondre à toutes les demandes de parrainage, de patronage et toutes les cérémonies officielles", explique Stéphane Bern. Il évoque d'abord le cancer du roi Charles III, même si ce dernier ne renoncera pas pour autant à ses activités. Mais il y a aussi l'hospitalisation récente de Kate Middleton et le prince Harry qui est parti vivre aux États-Unis. Sans compter le frère de Charles III, le duc d'York, qui est "out à cause de l'affaire Epstein [...] Il reste la reine Camilla, 77 ans, qui est obligée d'être sur tous les fronts : visiter les hôpitaux, les crèches, les maisons de retraite, inaugurer des plaques et des haies, couper des rubans."

Cette situation est "inédite" pour la famille royale britannique, qui a été provoquée par le roi Charles III, selon Stéphane Bern, qui "dans une volonté de transparence, de réduction des coûts et d'efficacité de la monarchie", a voulu "resserrer la famille autour d'un noyau dur". Le reste de la famille disponible est trop jeune. "Ça pose un vrai problème, constate le journaliste spécialisé. À force d'avoir élagué les branches collatérales de l'arbre généalogique, eh bien, il ne reste que le tronc. Et le tronc est un peu en mauvaise santé, pour reprendre une image toute royale."

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