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Royaume-Uni : Boris Johnson et Jeremy Hunt sont les deux derniers prétendants pour succéder à la Première ministre Theresa May

Les adhérents du parti conservateur vont désormais choisir parmi ces deux candidats pour remplacer Theresa May au 10 Downing Street. Les résultats de cette consultation seront connus dans la semaine du 22 juillet. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Le chef de la diplomatie britannique Jeremy Hunt (à gauche) et l'ancien maire de Londres Boris Johnson (à droite) sont les derniers prétendants pour remplacer Theresa May à la tête du Parti conservateur britannique et au poste de Premier ministre.  (STF / AFP)

Ils ne sont désormais plus que deux dans la course pour le 10 Downing Street et la tête du Parti conservateur au Royaume-Uni. L'ancien maire de Londres, Boris Johnson, et le chef de la diplomatie britannique, Jeremy Hunt, ont été choisis par les députés conservateurs pour briguer la succession de la Première ministre, Theresa May, à l'issue d'un cinquième vote jeudi 20 juin. 

Boris Johnson, favori, a conforté sa large avance avec 160 voix sur 313, suivi par Jeremy Hunt, 77 voix, qui n'a battu que d'un cheveu le troisième candidat, le ministre de l'Environnement Michael Gove. Ce dernier a recueilli 75 voix. Ex-ministre des Affaires étrangères de Theresa May, Boris Johnson s'est dit sur Twitter "profondément honoré d'avoir obtenu plus de 50% des suffrages".

Il avait déjà survolé les précédents rounds de ce scrutin, destiné à désigner le prochain chef du Parti conservateur, à qui reviendront les clefs du 10 Downing Street – mais aussi l'épineux dossier du Brexit, programmé pour le 31 octobre. 

Deux visions du Brexit 

"Je mesure la responsabilité qui pèse sur mes épaules : montrer à mon parti comment nous pouvons mettre en œuvre le Brexit sans provoquer une élection", a réagi de son côté Jeremy Hunt sur Twitter.

Plus modéré que son rival, Jeremy Hunt compte renégocier l'accord de sortie du Royaume-Uni conclu en novembre avec Bruxelles. Il est disposé à repousser la date du Brexit, si les dirigeants européens acceptent de rouvrir les négociations. Mais le chef de la diplomatie britannique est aussi prêt à quitter l'Union européenne sans accord s'ils refusent.

Boris Johnson veut quant à lui que le Royaume-Uni quitte l'UE le 31 octobre, accord renégocié ou pas. Et il menace de ne pas payer la facture du Brexit – un montant évalué entre 40 et 45 milliards d'euros – si l'UE n'accepte pas de meilleures conditions pour son pays.

Les deux finalistes seront à présent départagés par les quelque 160 000 adhérents du parti. Ces derniers vont se prononcer par un vote postal. Le résultat de cette consultation devrait être connu dans la semaine du 22 juillet. 

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