Cet article date de plus de sept ans.

Royaume-Uni : le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II, prendra sa retraite à l'automne

Le duc d'Edimbourg cessera d'occuper toutes ses fonctions officielles de représentation de la famille royale à compter de l'automne, a annoncé jeudi le palais de Buckingham.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le prince Philip et la reine Elizabeth II lors d'une visite du zoo de Whipsnade, près de Dunstable (Royaume-Uni), le 11 avril 2017.  (HANNAH MCKAY / REUTERS)

Une page se tourne à Buckingham Palace. Le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II, prendra sa retraite à l'automne, annonce jeudi 4 mai le Palais royal dans un communiqué.

"Son Altesse Royale le duc d'Édimbourg a décidé de ne plus honorer d'engagements publics à partir de l'automne de cette année", écrit Buckingham Palace. Le Palais ajoute que le prince Philip a "le soutien entier" de la reine.

Moment de panique avant l'annonce

Dans la matinée, les rumeurs les plus folles ont rapidement circulé autour du palais de Buckingham, la résidence de la reine Elizabeth II à Londres. Le Daily Mail (en anglais) évoquait une réunion en urgence "très inhabituelle"Pour calmer les inquiétudes, une source proche du Palais avait alors assuré à l’AFP qu’il n’y avait "pas de raison de s’alarmer" concernant l’état de santé de la monarque et de son époux. Il faut dire que le prince Philip a connu plusieurs ennuis de santé ces dernières années, dont le dernier en 2013 pour une infection de la vessie.

Le prince, qui aura 96 ans le 10 juin, est actuellement parrain, président ou membre de plus de 780 organisations. Il continuera à les soutenir mais ne jouera "plus de rôle actif en participant à des engagements", a précisé le Palais. En 2011, déjà, il estimait avoir "accompli [s]a part" du travail aux côtés de la reine à la longévité sans précédent. La reine Elizabeth, qui a célébré ses 91 ans en avril, est aujourd'hui le plus ancien monarque régnant dans le monde.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.