Après le sabotage d'un câble en Baltique, la Finlande interdit de déplacement sept marins soupçonnés d'appartenir à la "flotte fantôme" de la Russie

Ces membres de l'équipage du navire "Eagle S" sont soupçonnés d'avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 reliant la Finlande à l'Estonie le jour de Noël.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Un navire des garde-côtes finlandais (à droite) surveille le pétrolier "Eagle S" ancré près du port de Kilpilahti, dans le golfe de Finlande, le 30 décembre 2024. (JUSSI NUKARI / LEHTIKUVA / AFP)

Sept membres de l'équipage du pétrolier Eagle S soupçonné d'appartenir à la "flotte fantôme" de la Russie et d'être à l'origine d'une panne sur un câble sous-marin en mer Baltique sont visés par une enquête pour sabotage, a annoncé mardi 31 décembre la police finlandaise.

"Sept membres de l'équipage du navire Eagle S ont le statut de suspect dans cette enquête criminelle et ont été frappés d'une interdiction de voyager", explique la police dans un communiqué. L'Eagle S, battant pavillon des îles Cook, est soupçonné d'avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 reliant la Finlande à l'Estonie le jour de Noël. Le navire a été arraisonné puis déplacé sous escorte vers la rade du port de Kilpilahti, à 40 km à l'est d'Helsinki, où les enquêteurs l'inspectent et interrogent son équipage d'une vingtaine de membres.

Concernant les sept suspects, "l'interdiction de voyager est une mesure coercitive limitant la liberté individuelle moins sévère que l'arrestation, et elle est imposée pour s'assurer que l'enquête criminelle n'est pas compromise et que les parties peuvent être jointes pendant l'enquête", a déclaré une responsable du Bureau national d'enquête. Le nombre de suspects pourrait évoluer, a-t-elle précisé.

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