Ex-espion empoisonné : tempête à l'ONU
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence mercredi soir pour évoquer l'affaire de l'ex-espion empoisonné. Les membres ont fait bloc autour de la Grande-Bretagne pour fustiger la Russie.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni en urgence mercredi, a fustigé la position de Moscou dans l'affaire de l'ex-espion russe empoisonné. La sommation la plus violente a été tirée par la représentante de l'administration Trump, jugée d'habitude conciliante avec les Russes. "Les États-Unis sont totalement solidaires de la Grande-Bretagne. Les États-Unis pensent que la Russie est responsable. Nous n'avons aucun plaisir à devoir critiquer constamment la Russie", s'est agacé Nikki Haley.
Les yeux rivés sur Moscou
La réponse russe tout en ironie cinglante ne s'est pas fait attendre. Moscou rejette les conclusions de l'enquête britannique. "Je pense que nous tirerions tous le bénéfice d'avoir un vrai Sherlock Holmes", s'est moqué Vissily Nebenzia, ambassadeur russe à l'ONU. Mercredi, Londres a annoncé l'expulsion de 23 diplomates de l'ambassade russe. Les chancelleries occidentales ont désormais les yeux rivés sur le Kremlin où Vladimir Poutine devrait annoncer à son tour des mesures de rétorsion contre les autorités britanniques.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.