Rébellion de Wagner : que va-t-il advenir des miliciens ?
Evguéni Prigojine est-il en Biélorussie ? Aucune image ne filtre du chef de Wagner depuis la soirée du samedi 24 juin. Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé, mardi 27 juin, que les tensions entre Wagner et l’armée russe ont été mal gérées. "En aucun cas, ne faites de moi un héros. Nous avons raté cette situation. (…) Il n’y a pas de héros dans cette affaire", précise-t-il. Il n’a cependant pas dit un seul mot sur le lieu où se trouve le chef de la milice Wagner.
"Ceux qui le veulent peuvent partir en Biélorussie"
Du côté du Kremlin, le président Vladimir Poutine saluait, mardi 27 juin dans la matinée, le courage des forces de sécurité pour arrêter la mutinerie. C’est la suite d’une séquence entamée, lundi 26 juin, pour montrer que tout est rentré dans l’ordre. Dans la soirée, lors d'une prise de parole, le président russe n'a jamais désigné Prigojine, mais fait une promesse aux miliciens de Wagner : "Ceux qui le veulent peuvent partir en Biélorussie". Des camps seraient en préparation sur place.
Le ministère de la Défense se dit prêt à reprendre les armes lourdes détenues par Wagner. L'autre incertitude concerne l’avenir des miliciens en Afrique, alors qu’ils jouent un rôle primordial en Centrafrique et au Mali. Les poursuites contre Evguéni Prigojine ont, elles, été abandonnées.
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