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Les réseaux sociaux envoient le bobsleigh Jamaïcain à Sochi
La qualification de l'équipe jamaïcaine de bobsleigh relève de l'exploit, 25 ans après Calgary, qui avait inspiré le film «Rasta Rockett». Il aura fallu pour financer le voyage en Russie, une page facebook et un appel aux dons sur twitter.
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«Sanka man, qu'est-ce que tu fumes?», «Je fume pas, j'expire». Les Jamaïcains sont dans les startings blocks pour un remake du film culte Rasta Rockett, version 2014. L'inscription de leur équipe de bobsleigh aux JO de Sochi a pu se réaliser grâce à leur page facebook. Les internautes ont levé 30.000 dollars pour financer le voyage en Russie de l'équipe aux couleurs jaune et verte.
Le filme culte de toute une génération a sans doute aidé les Jamaïcains à gagner la sympathie des internautes. «Quand j'avais 7 ans, mon meilleur ami et moi avions un kart en bois que son père lui avait fabriqué. Lorsqu'on roulait dans son allée, on criait la citation du film ─ Fell the rythm, fell the rythm, get on up, it's bobsled time (balance man, cadence man, trace man, c'est le pushcart man)», raconte Lian Butker, fan de la première heure au Guardian. Butler a d'ailleurs été l'initiateur d'un site dogsled.net pour envoyer les deux copéquipiers de bobsleigh, Watt et Dixon, à Sochi.
Le 20 janvier 2014, les Jamaïcains ont laissé exploser leur joie sur leur site : «Quelques jours après que l'équipe a annoncé qu'elle n'avait pas d'argent pour payer le voyage, l'effusion d'admiration pour les bobeurs jamaïcains est claire. C'est vraiment Rasta Rockett 2.»
Lors des JO de 1998, Dudley Stokes, Devon Harris, Michael Whiter et Chris Stockes avaient fait honneur à la Jamaïque en participant pour la première fois à la compétition de bobsleigh à Calgary, au Canada. Cette année, les couleurs jaune et verte pourront à nouveau dévaler les pistes à toute vitesse.
Quatre ans que Winston Watt attendait de revivre la magie olympique. «Je suis impatient. Je savais que si je revenais à la compétition, si nous trouvions des financements et si je mettais la main sur un bon coéquipier, nous pourrions entrer dans l'histoire. C'est pour ça que je suis de retour», a-t-il confié en janvier sur NBC. C'est avec Marvin Dixe qu'il a décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure.
Par amour du sport, Winston Watt a quitté le soleil de son île pour le froid de l'Utah. «Je ne suis pas le genre de personnes à laisser tomber. Je mets tout mon cœur dans ce que je fais et je sais que les gens vont aider notre équipe», a déclaré le sportif sur ESPN.
Celui qui se considère comme la 2e génération de Rasta Rockett ne se bat pas pour la gloire. Il veut tout simplement profiter de la féerie des Jeux Olympiques.
Le filme culte de toute une génération a sans doute aidé les Jamaïcains à gagner la sympathie des internautes. «Quand j'avais 7 ans, mon meilleur ami et moi avions un kart en bois que son père lui avait fabriqué. Lorsqu'on roulait dans son allée, on criait la citation du film ─ Fell the rythm, fell the rythm, get on up, it's bobsled time (balance man, cadence man, trace man, c'est le pushcart man)», raconte Lian Butker, fan de la première heure au Guardian. Butler a d'ailleurs été l'initiateur d'un site dogsled.net pour envoyer les deux copéquipiers de bobsleigh, Watt et Dixon, à Sochi.
Le 20 janvier 2014, les Jamaïcains ont laissé exploser leur joie sur leur site : «Quelques jours après que l'équipe a annoncé qu'elle n'avait pas d'argent pour payer le voyage, l'effusion d'admiration pour les bobeurs jamaïcains est claire. C'est vraiment Rasta Rockett 2.»
Lors des JO de 1998, Dudley Stokes, Devon Harris, Michael Whiter et Chris Stockes avaient fait honneur à la Jamaïque en participant pour la première fois à la compétition de bobsleigh à Calgary, au Canada. Cette année, les couleurs jaune et verte pourront à nouveau dévaler les pistes à toute vitesse.
Quatre ans que Winston Watt attendait de revivre la magie olympique. «Je suis impatient. Je savais que si je revenais à la compétition, si nous trouvions des financements et si je mettais la main sur un bon coéquipier, nous pourrions entrer dans l'histoire. C'est pour ça que je suis de retour», a-t-il confié en janvier sur NBC. C'est avec Marvin Dixe qu'il a décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure.
Par amour du sport, Winston Watt a quitté le soleil de son île pour le froid de l'Utah. «Je ne suis pas le genre de personnes à laisser tomber. Je mets tout mon cœur dans ce que je fais et je sais que les gens vont aider notre équipe», a déclaré le sportif sur ESPN.
Celui qui se considère comme la 2e génération de Rasta Rockett ne se bat pas pour la gloire. Il veut tout simplement profiter de la féerie des Jeux Olympiques.
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