: Vidéo "Envoyé spécial" dans une zone interdite du nucléaire russe
Pour "Envoyé spécial", la journaliste Elise Menand a pris la route de Mayak. Le site nucléaire russe est soupçonné dans l'affaire du nuage de ruthénium-106 récemment détecté en Europe. A une vingtaine de kilomètres commence la zone interdite…
Mayak, ce nom ne vous dit peut-être rien… C'est de là que viendrait le nuage de ruthénium-106 qui a envahi le sud de la France en octobre 2017. Ce nom, c'est aussi celui de la toute première catastrophe nucléaire de l’histoire, en 1957. Bien avant Tchernobyl et Fukushima. L'un des accidents les plus graves, dont les conséquences se font sentir aujourd'hui encore. Combien de morts et de blessés à l’époque ? Mystère. Le secret le plus absolu entoure ce complexe nucléaire russe.
Pour tenter de percer ce mystère, une équipe d'"Envoyé spécial" a pris la route de Mayak. Mais Elise Menand et Vincent Piffeteau ne sont pas les bienvenus. A 20 kilomètres du site, un panneau interdit d'aller plus loin. Et si on continue quand même ? Alors arrive ce qu'Igor, le chauffeur russe, avait prédit : une amende de 120 euros… plus un petit séjour au poste de police.
Ozersk, la ville interdite des travailleurs du nucléaire
La zone de Mayak n'est pas interdite qu'aux étrangers. Derrière les forêts que traverse l'équipe, il y a une "ville fermée". Elles sont une vingtaine en Russie. Un concept étonnant pour des Occidentaux, mais naturel pour Igor : une ville "normale", avec des écoles, des hôpitaux, mais "une production que tout le monde n'a pas le droit de voir". Nous finirons par apercevoir ses tours dans la brume, depuis le toit d'une église. Ozersk (ou Oziorsk), 80 000 habitants, la ville interdite des travailleurs du nucléaire…
Extrait de "Un mystérieux nuage", une enquête diffusée dans "Envoyé spécial" le 18 janvier 2018.
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