: Vidéo Avec les écrans interactifs, "des enfants sont sacrifiés tous les jours", alerte un médecin dans "Envoyé spécial"
"C'est un fléau de santé publique", prévient Anne-Lise Ducanda, qui exerce dans un centre de protection maternelle et infantile de la banlieue parisienne. Elle demande une intervention d'urgence des pouvoirs publics.
Une urgence de santé publique. Dans le magazine "Envoyé spécial", diffusé jeudi 18 janvier, le médecin Anne-Lise Ducanda a tiré la sonnette d'alarme : "C'est un fléau de santé publique. Il y a des enfants sont sacrifiés tous les jours, tous les ans." Ce médecin, qui exerce dans un centre de protection maternelle et infantile de la banlieue parisienne où elle reçoit des enfants de 0 à 3 ans, demande aux autorités d'agir rapidement.
"Nous demandons au gouvernement de mettre [tout le monde] autour d'une table", poursuit-elle, car "les professionnels ne sont pas informés sur comment ils peuvent aider les parents [...], c'est comme une drogue. Les écrans interactifs sont encore plus dangereux que les écrans fixes, alors qu'ils sont plutôt vendus comme ayant un caractère éducatif."
"C'est exactement l'équivalent d'une drogue"
Anne-Lise Ducanda a des recommandations simples : "Il faut une signalétique sur tous les écrans pour dire que ce n'est pas un jouet comme les autres, ce n'est même pas un jouet. C'est exactement l'équivalent d'une drogue." Par des mécanismes simulant des récompenses sonores et visuelles à destination des enfants, ces jouets provoque la sécrétion de dopamine qui donnerait envie aux tout petits de toujours retourner derrière l'écran.
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