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Le séisme en Turquie et en Syrie a fait plus de 33 000 morts, selon les derniers bilans officiels

"Je pense qu'il est difficile d'estimer (le bilan) précisément, car nous devons passer sous les décombres, mais je suis sûr qu'il doublera, ou plus", a déclaré samedi le chef de l'agence humanitaire de l'ONU, Martin Griffiths, en visite dans la ville turque de Kahramanmaras.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des secouristes interviennent à Kahramanmaras (Turquie) le 12 février 2023, six jours après le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le sud de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie. (HANDOUT / EL SALVADOR'S PRESIDENCY PRESS OFFICE / AFP)

Le bilan de la catastrophe ne cesse de s'alourdir. Le tremblement de terre qui a frappé la Turquie et la Syrie a fait plus de 33 000 morts, selon les derniers chiffres officiels, dimanche 12 février. Le séisme a fait 29 605 morts dans le sud de la Turquie, selon les autorités locales, tandis que 3 574 personnes ont été tuées en Syrie.

"Je pense qu'il est difficile d'estimer (le bilan) précisément, car nous devons passer sous les décombres, mais je suis sûr qu'il doublera, ou plus", a déclaré le chef de l'agence humanitaire de l'ONU, Martin Griffiths, en visite samedi dans la ville turque de Kahramanmaras, épicentre du séisme de magnitude 7,8 qui a ravagé la région lundi 6 février. "On n'a pas encore réellement commencé à compter le nombre de morts", a-t-il déclaré.

En Turquie, des cas de sauvetages miraculeux, bien au-delà de la période cruciale de 72 heures après la catastrophe, continuent d'être rapportés par les secours et les médias. A Jableh, sur la côte syrienne, "de nombreuses familles ont été séparées, la situation est extrêmement difficile" et il n'y a plus guère d'espoir de retrouver des personnes vivantes, témoigne Rouba Ahmed Shaheen, membre des secours médicaux. 

26 millions de personnes touchées selon l'OMS

Près de 32 000 personnes sont mobilisées pour les opérations de recherche et de secours en Turquie, ainsi que plus de 8 000 secouristes étrangers, selon l'agence turque chargée des catastrophes naturelles.

L'accès à la Syrie en guerre, dont le régime est sous le coup de sanctions internationales, est bien plus compliqué. Les organisations humanitaires s'inquiètent particulièrement de la propagation du choléra, réapparu dans le pays. Martin Griffiths a reconnu que "jusqu'à présent, nous avons fait défaut aux gens du nord-ouest de la Syrie. Ils se sentent à juste titre abandonnés". Il faut désormais "corriger cet échec au plus vite". 

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 26 millions de personnes pourraient avoir été affectées par le séisme en Turquie et en Syrie, dont "environ cinq millions de personnes vulnérables". L'agence sanitaire de l'ONU lance un appel urgent pour collecter 42,8 millions de dollars. 

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