Sept prisonniers politiques cubains et leurs familles sont arrivés mardi à Madrid
Ces opposants ont été libérés dans le cadre d'un accord sur la libération de 52 prisonniers politiques incarcérés depuis 2003.
Treize autres devraient quitter l'île de la Caraïbe pour l'Espagne dans les prochains jours, selon l'Eglise cubaine, qui sert de médiateur dans cette affaire.
Après une rencontre mercredi dernier entre le président cubain Raul Castro, le cardinal Jaime Ortega et le chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, l'Eglise cubaine avait annoncé la libération, dans un délai de quatre mois, des 52 opposants emprisonnés lors de la vague de répression de mars 2003 et encore derrière les barreaux. Ils avaient été condamnés à des peines de six à 28 ans de prison.
Cet accord a été salué par la communauté internationale. Aux Etats-Unis, la secrétaire américaine d'Etat, Hillary Clinton, l'a qualifié de "signe positif et bienvenu".
Il est probable que Cuba tente de restaurer son image internationale troublée par la mort, le 23 février, du dissident Orlando Zapata Tamayo après 85 jours de grève de la faim. Le prisonnier réclamait une amélioration de ses conditions de détention.
Il s'agit de la libération la plus importante de prisonniers politiques depuis que Raul Castro a pris la relève de son frère Fidel il y a quatre ans. en 1998, 101 avaient été graciés à l'occasion de la visite du pape Jean Paul II.
Fidel Castro, 83 ans, en retrait en raison de problèmes de santé, est apparu lundi pendant une heure à la télévision, pendant une heure. Il a parlé de la situation au Moyen-Orient en relation avec le programme nucléaire iranien, sans évoquer ces libérations.
Il s'agissait de la première vidéo montrant le "Comandante" depuis un an et de sa première intervention télévisée dans une émission cubaine depuis 2007.
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