Suspicion d’Ebola en France : les premiers tests négatifs
Ce n'est sûrement pas un cas Ebola. Ce jeudi, une infirmière a été transportée jeudi à la mi-journée à l'hôpital militaire de Bégin, suspectée d'avoir contracté le virus. Cette infirmière était à son domicile, à Puteaux, quand elle a ressenti une très forte fièvre. Suivant scrupuleusement les consignes elle a contacté les médecins habilités et son état a été jugé suffisamment préoccupant pour qu'elle soit considérée comme un cas possible Ebola.
Dans la soirée, l'AFP a joint une source proche du dossier qui révèle que les premiers tests sont "négatifs ". Il doit y avoir à présent une deuxième série de tests. Ils seront effectués à Lyon, au Centre national de référence des fièvres hémorragiques virales, seul habilité en France à rendre un diagnostic sur Ebola. Le ministère de la Santé n'a pas souhaité faire de commentaire. "Si un cas est confirmé sur le territoire, il fera l'objet d'une information publique immédiate ", a-t-il répété.
Deuxième série de tests
"Si le prélèvement est réalisé moins de deux jours après le début des symptômes, souvent on fait un nouveau prélèvement et on refait un test, le lendemain ", a expliqué Sylvain Baize, responsable du centre lyonnais. "Souvent la charge virale est détectable dès le début des symptômes mais chez certains patients, notamment ceux qui ne sont pas gravement infectés, la charge virale peut être indétectable les deux premiers jours ".
Cette soignante a été prise en charge par les pompiers, équipés de tenues spéciales et transportée à l'hôpital Bégin, l'un des 12 hôpitaux français habilité pour accueillir ce type de patient. Selon Le Parisien, cette infirmière aurait eu des contacts réguliers avec la bénévole de MSF qui avait été contaminée au Libéria et qui est aujourd'hui guérie. Ce nouveau cas possible est loin d'être une première en France. Depuis le début de l'épidémie, 13 autres personnes ont été considérées comme cas possible, les 13 fois l'alerte a été levée.
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