En Syrie, le nouveau pouvoir annonce un accord avec les groupes armés pour leur dissolution

Le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmed Al-Charaa, a affirmé qu'il ne "permettrait absolument pas que des armes échappent au contrôle de l'Etat".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des membres des groupes armés anti-régime sont vus à Hama, dans le centre de la Syrie, le 6 décembre 2024. (NEBIEHA ALTAHA / ANADOLU / AFP)

Ils vont être intégrés au ministère de la Défense. Les nouvelles autorités syriennes à Damas ont annoncé, mardi 24 décembre, un accord avec "tous les groupes armés" pour leur dissolution. "Une réunion des chefs" des groupes armés avec le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmed Al-Charaa, "a abouti à un accord sur la dissolution de tous les groupes et leur intégration sous la tutelle du ministère de la Défense", ont rapporté les nouvelles autorités sur leur compte Telegram.

Ahmed Al-Charaa a affirmé dimanche qu'il ne "permettrait absolument pas que des armes échappent au contrôle de l'Etat". Cette décision s'appliquera également aux "factions présentes dans la zone des Forces démocratiques syriennes" (FDS, dominées par les Kurdes), a-t-il précisé.

Une coalition armée conduite par le groupe radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), groupe islamiste dirigé par Ahmed al-Charaa, de son nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani, a pris le pouvoir à Damas le 8 décembre, chassant le dictateur Bachar al-Assad. Le chef militaire de HTS, Mourhaf Abou Qasra, connu sous son nom de guerre d'Abou Hassan al-Hamwi, avait affirmé à l'AFP une semaine plus tôt que "la prochaine étape" serait la dissolution des factions armées, à commencer par la sienne, pour les fondre au sein de la future institution militaire.

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