Jihadisme : Valls annonce la création, "dans chaque région", d'ici fin 2017, d'un centre de réinsertion pour personnes radicalisées
Le Premier ministre réunit, lundi, un comité interministériel pour la prévention de la délinquance et de la radicalisation.
Ce qu'il faut savoir
A l'issue d'un comité interministériel contre le terrorisme et la radicalisation, lundi 9 mai à Paris, Manuel Valls a dévoilé, dans une conférence de presse, un nouveau plan. Il s'agit de doubler les capacités de prise en charge de jeunes susceptibles de basculer dans le jihadisme, avec, notamment, la création "dans chaque région" d'ici fin 2017 d'un centre de réinsertion pour personnes radicalisées.
Prise en charge des personnes radicalisées. Selon Matignon, "l'objectif est de doubler, en deux ans, la capacité de prise en charge, alors qu'aujourd'hui 1 600 jeunes et 800 familles bénéficient, sur la base d'un volontariat, d'un suivi."
Renforcer les structures de déradicalisation. Le gouvernement veut renforcer ces structures en accompagnant leur "professionnalisation". Il souhaite également s'appuyer sur des structures plus établies de lutte contre la délinquance, en mettant en place un plan de formation.
Matignon entend faire face à un phénomène d'ampleur, qui concerne aujourd'hui plus de 2 000 personnes identifiées dans les filières syro-irakiennes, et près de 9 300 signalées pour radicalisation. Il revendique une "approche la plus transversale possible" qui n'est "pas uniquement dans le champ sécuritaire".