"Une véritable alliance ce sont des actes, pas des mots" : Macron demande aux alliés de la France d'épauler Paris au Sahel
"Proclamer son attachement à la sécurité collective ne suffit pas", a déclaré Emmanuel Macron aux sujets des alliés militaires de la France, une semaine avant un sommet de l'Otan à Londres, et alors que l'armée française a perdu 13 militaires au Mali.
Emmanuel Macron a annoncé, jeudi 28 novembre, qu'il était prêt à revoir "toutes les options stratégique" de la France au Sahel. Le chef de l'Etat a par ailleurs réclamé à ses alliés une "plus grande implication" contre "le terrorisme" dans la région, après avoir reçu le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg.
Au Sahel, "la France est impliquée et agit pour le compte de tous". "La mission qui est la nôtre là-bas est importante. Néanmoins le contexte que nous sommes en train de vivre au Sahel nous conduit aujourd'hui à regarder toutes les options stratégiques", a déclaré le président français, trois jours après la mort accidentelle de 13 militaires français lors d'opérations de combat dans le sud du Mali.
"Une plus grande implication des alliés serait bénéfique"
"Dans les prochaines semaines, un travail en profondeur sera demandé au gouvernement et à nos armées pour regarder les modalités de nos interventions. Toute les options sont ouvertes." Dans ce contexte, Emmanuel Macron se dit prêt à revoir les "modalités d'intervention" de la France au Sahel", une semaine avant un sommet de l'Otan à Londres. Cet appel s'adresse avant tout aux Européens, a précisé l'Elysée.
"Proclamer son attachement à la sécurité collective ne suffit pas. Une véritable alliance, ce sont des actes, pas des mots", a ajouté Emmanuel Macron. L'opération française Barkhane mobilise, depuis août 2014, 4 500 militaires français dans la bande sahélo-saharienne, une étendue vaste comme l'Europe, en soutien aux armées nationales (maliennes et nigériennes, notamment) qui combattent des jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) ou à Al-Qaïda.
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