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Mali : un hommage national sera rendu mercredi aux Invalides au caporal-chef Maxime Blasco, mort au combat

Ce soldat du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère) avait déjà été plusieurs fois décoré pour ses services. Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Le caporal-chef Maxime Blasco est mort au combat au Mali, vendredi 24 septembre 2021, lors d'une opération antiterroriste. (ETAT MAJOR DES ARMEES)

Un hommage national sera rendu au caporal-chef Maxime Blasco, mort au combat au Mali, mercredi 29 septembre à 16h30 aux Invalides, a appris France Télévisions. Le soldat français a été tué "au cours d'une opération de reconnaissance et de harcèlement" des forces jihadistes, vendredi dernier, dans la région de Gossi, près de la frontière avec le Burkina Faso. Maxime Blasco était pacsé et père d'un enfant.

Maxime Blasco en était à son quatrième engagement dans l'opération Barkhane en trois ans. En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle. Grièvement blessé, notamment avec de multiples fractures vertébrales, il avait réussi à les extraire sur une cinquantaine de mètres avant de les installer "de façon un peu artisanale sur les patins" d'un hélicoptère Tigre pour les extraire de la zone de combat.

"Un vrai héros est mort"

"Maxime Blasco était en quelque sorte une légende", a expliqué sur franceinfo le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de La Revue Défense nationale. "Quatre citations, la reconnaissance des actions qu'il avait conduites auparavant sur ce théâtre, (...) c'est un vrai héros, anonyme pour l'opinion publique, qui est mort", a-t-il ajouté.

Ce soldat du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), au parcours exceptionnel, avait déjà été plusieurs fois décoré. En juin, il avait notamment reçu la médaille militaire pour la valeur exceptionnelle de ses services. Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, auxquels s'ajoutent six morts par accident. La mort du caporal-chef intervient au moment où la France a entamé le désengagement partiel de la force Barkhane au Sahel.

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