Sahel : le chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara a été tué par les forces françaises, annonce Emmanuel Macron
"Il s'agit d'un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel", a déclaré le président français sur Twitter.
Un "succès majeur". Les forces françaises ont tué le chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, a annoncé Emmanuel Macron dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 septembre. "Il s'agit d'un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel", a déclaré le président français sur Twitter qui a également salué la mémoire de "tous (les) héros morts pour la France au Sahel dans les opérations Serval et Barkhane".
Adnan Abou Walid al Sahraoui, chef du groupe terroriste État islamique au Grand Sahara a été neutralisé par les forces françaises. Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 15, 2021
Le "combat continue" contre "l'ennemi prioritaire"
Cet été, en juin et juillet, Paris avait déjà annoncé la mort ou la capture de plusieurs cadres de l'EIGS par la force française Barkhane et ses partenaires, dont la stratégie est de cibler les dirigeants des organisations jihadistes. La ministre française des Armées, Florence Parly, a salué "un coup décisif contre ce groupe terroriste. Notre combat continue".
Le chef de l’EIGS - n°1 de Daech au Sahel - est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane. Je félicite les militaires et agents de renseignement qui ont contribué à cette traque de longue haleine. C’est un coup décisif contre ce groupe terroriste. Notre combat continue. https://t.co/zqNPB3HCRN
— Florence Parly (@florence_parly) September 15, 2021
L'EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, ancien membre du Front Polisario, puis de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), avait été désigné comme "ennemi prioritaire" au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020.
Il est considéré comme étant à la manœuvre de la plupart des attaques dans la région des trois frontières, un vaste espace aux contours vagues à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette zone constitue la cible récurrente d'attaques de deux groupes armés jihadistes : l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.
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