Radicalisation : 20 étrangers en situation régulière ont été expulsés de France en 2017, selon Gérard Collomb
Le ministre de l'Intérieur assure qu'il s'agit d'un chiffre "jamais atteint auparavant", dans les colonnes d'"Ouest-France".
Le ministre de l'Intérieur évoque un chiffre "jamais atteint auparavant". Vingt étrangers radicalisés en situation régulière ont été expulsés du territoire français en 2017, affirme Gérard Collomb dans Ouest-France, samedi 31 mars.
Gérard Collomb était interrogé sur les expulsions d'étrangers radicalisés, à nouveau réclamées par la droite et l'extrême droite après les attentats jihadistes qui ont fait quatre morts dans l'Aude le 23 mars. "Déjà le cas !", a-t-il également répondu sur Twitter, qualifiant le chiffre de 20 expulsions de "record", sans donner plus de détails notamment sur la nationalité des expulsés.
- Incarcérer les 26 000 fichés S ?
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 31 mars 2018
❌ L'inscription n'est pas une preuve de culpabilité ! Frédéric Péchenard (élu LR) et ancien DG de la @PoliceNationale l'a dit lui-même !
- Expulser les étrangers radicalisés ?
✅ Déjà le cas ! (20 expulsions en 2017, un record) pic.twitter.com/BnYhCDKb44
Dans son entretien à Ouest-France, le ministre de l'Intérieur a aussi estimé que les attaques à Trèbes et Carcassonne étaient "difficilement prévisible(s)", car les investigations menées autour de leur auteur, Radouane Lakdim, n'avaient montré "aucun signe laissant présager un passage à l'acte".
Face aux critiques de l'opposition qui demandent des mesures plus sévères à l'encontre des individus fichés, Gérard Collomb a par ailleurs estimé que "mettre en prison les 26 000 fichés S, ou ceux qu'on jugerait dangereux" était "impossible".
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